Actualités lycée Notre Dame du Voeu -Hennebont

Ce jeudi matin, Madame Sophie Le Tellier, de l'EFS (Etablissement Français du Sang), est intervenue auprès des élèves de Terminale pour une information sur le don du sang, à la demande de S. Groix (professeure de SVT et adjointe de direction en charge de la santé et la citoyenneté).

Elle a présenté aux différentes classes l'intérêt de cet acte citoyen et la démarche à suivre. "A ce jour, on ne sait pas fabriquer du sang. Les adultes entre 18 et 62 ans ne sont que 5% à donner leur sang. Il y a des vies sauvées derrière chaque don. On est tous concerné. Il existe une cinquante de maladies hémophiles nécessitant des transfusions régulières. De nombreux malades, comme les patients en radio et chimiothérapie en ont un besoin vital. Un million de malades français sont concernés. En Bretagne, il faut 650 dons par jour pour couvrir les besoins." Sophie Le Tellier a méthodiquement égrainé ses chiffres et arguments. Elle a cherché à rassurer et à convaincre, tout en respectant toutefois la liberté de chacun de donner ou non.

Lundi 16 octobre, à 17h00, le Comité d'Education à la Santé et à la Citoyenneté du lycée organisait une réunion d'échanges sur le harcèlement en milieu scolaire.

Mme Groix (professeure de SVT et adjointe de direction en charge de la santé et de la citoyenneté) avait convié pour l'occasion Mme Quinaou, animatrice du Point Info Jeunesse d'Hennebont.

L'établissement est très peu touché par les problèmes de harcèlement. Néanmoins, le CESC a voulu lancer une réflexion sur le sujet afin d'apprendre à repérer et à prévenir les situations de harcèlement.

"Le harcèlement est davantage présent au collège et dans les lycées techniques" affirmait Mme Quinaou. Le vécu du collège a toutefois une répercussion sur le parcours au lycée. "Même s'il n'y pas de problèmes au lycée, certains élèves se victimisent suite à des situations de harcèlement au collège". Il appartient alors aux personnels du lycée d'aider l'élève à dépasser le traumatisme du collège. "Dans la situation de harcèlement, il y a une victime mais deux élèves en souffrance". Sans minimiser le rôle du harceleur, il faut malgré tout aussi l'accompagner dans une démarche de repentance et de prise de conscience de la brutalité de ses actes.

Les échanges furent riches et fructueux puisque le groupe a décidé de se revoir pour réfléchir à la création d'un protocole afin de réagir au mieux et au plus vite à toute situation de harcèlement. L'idée du renforcement de l'éducation à la différence fait également son chemin.